Lorsqu'on perd petit a petit sa curiosité et sa soif de découvertes, lorsqu'on se sent presque blasé en prenant l'avion et qu'on a plus cette hâte de découvrir de nouveaux endroits, il est sans doutes temps de quitter le monde du voyage et de rentrer chez soi. Et je crois que pour moi, il est effectivement temps de rentrer de ce tour d'Asie commencé il y a quatre mois. Je pense avoir choisit la bonne durée de voyage, car partir plus longtemps m'aurait franchement embeté. J'ai quand meme du mal a comprendre les gens qui partent se déconnecter pendant un an, surtout si ils voyagent seuls...
Céline et moi nous sommes quittés hier a Kuala Lumpur pour la troisième fois depuis le début de mon voyage (c'est lassant), même si ce fut bien entendu beaucoup plus facile, puisque je prends mon avion pour Paris dans exactement dix jours. J'ai ensuite rejoins mon frère Thibaut a l'aéroport et nous nous sommes envolés pour Kota Kinabalu, capitale de la province semi-autonome de Sabah (ils tamponnent vos papiers!) située au coeur de l'île de Borneo.
Je suis un peu blasé, donc, mais heuresement, il y a pas mal de challenges et un programme très charge qui nous attendent sur cette île mythique. Restez bien connectés sur le blog, car dans dix jours, j'aurai escaladé le Mont Kinabalu (4,000 metres quand meme!), passé plusieurs jours dans la jungle a traquer des bestioles bizarres et passé quelques temps auprès de certaines espèces menacées (la touche Nicolas Hulot, un comble pour moi qui n'en ait jamais rien eu a faire des animaux)...
Gros bisous a tous et a tres bientot...
5 commentaires:
Et voilà qu'il se prend pour Indiana Jones..., t'as raison il est peut-être temps que tu rentres !
Je me demandais quand ce sentiment allait te frapper :) ben voila ;)
Content de te revoir dans pas longtemps, fais bien gaffe et profite de tes derniers jours
tom
Bonjour la famille
Super le blog !!!
Je me suis permis d'emprunter une de vos photos pour le site cousins.mercier.free.fr
Pour les commentaires du blog sur Sarko, il vient de passer sous Fillon dans les sondages. Dur, dur (pour lui). Encore plus pour nous, pauvres Français !!!
Cousin Bertrand
Jouir de ce plaisir simple de rentrer au pays devrait sans doute être plus doux qu'une dépression post-vadrouille.
Profite bien de cette dernière escale!
Do
Oswald me répétait souvent: "Heureux qui comme Ulysse à fait un beau voyage et s'en est revenu plein d'usages et raison vivre entre ses parents le reste de son âge".
Cela m'énervait beaucoup. Donc voici mon message poétique:
Certes si à un moment du voyage, le poète dit:
"Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache noire et froide où, vers le crépuscule embaumé, Un enfant accroupi plei, de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai."
le poème s'achève ainsi:
"Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de coton, Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons!"
Bisous
Karine
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